Décroissance
Ven 24 Sep - 13:41
Nous pourrions évoquer sur ce forum la question de la décroissance qui depuis quelques temps s’invite dans de nombreux débats sur l’avenir de nos sociétés. Tout parti écologiste doit prendre part à ces débats.
Il se dit souvent que le choix n’est pas entre croissance (fut-elle verte) ou décroissance, mais entre décroissance subie et décroissance peu ou prou organisée, je souscris à cette analyse.
Bien entendu cela pose de nombreuses questions. Comment organiser cette décroissance et la rendre supportable ? Comment la faire accepter, la transformer en perspective souhaitable ?
James Lovelock, auteur de la célèbre théorie Gaïa, disait que la croissance était une drogue qui tuerait celui qui continuerait ou arrêterait d’en consommer. Cette vision pessimiste qui fait du futur une impasse, souligne bien la difficulté du sujet tant nos sociétés bâtissent leurs équilibres (ceux des comptes sociaux notamment) sur le fait que le futur offrira une production supérieure et financera les dépenses nécessaires. C’est évidemment mettre le pied dans une « pyramide de Ponzi », phénomène intenable à terme dans un monde fini.
Autre question : pourquoi la problématique démographique est-elle souvent évacuée de ces réflexions sur le sujet alors qu’elle se trouve en son cœur ? Même les décroissants économiques répugnent à aborder cet aspect des choses.
Il se dit souvent que le choix n’est pas entre croissance (fut-elle verte) ou décroissance, mais entre décroissance subie et décroissance peu ou prou organisée, je souscris à cette analyse.
Bien entendu cela pose de nombreuses questions. Comment organiser cette décroissance et la rendre supportable ? Comment la faire accepter, la transformer en perspective souhaitable ?
James Lovelock, auteur de la célèbre théorie Gaïa, disait que la croissance était une drogue qui tuerait celui qui continuerait ou arrêterait d’en consommer. Cette vision pessimiste qui fait du futur une impasse, souligne bien la difficulté du sujet tant nos sociétés bâtissent leurs équilibres (ceux des comptes sociaux notamment) sur le fait que le futur offrira une production supérieure et financera les dépenses nécessaires. C’est évidemment mettre le pied dans une « pyramide de Ponzi », phénomène intenable à terme dans un monde fini.
Autre question : pourquoi la problématique démographique est-elle souvent évacuée de ces réflexions sur le sujet alors qu’elle se trouve en son cœur ? Même les décroissants économiques répugnent à aborder cet aspect des choses.
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