- Didier BARTHES
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Date d'inscription : 06/04/2020
Les vertus du "non-agir"
Jeu 23 Avr - 9:35
Sous le titre « Un monde à réensauvager », le magazine Science et Vie publie dans son dernier numéro (n°1232, mai 2020 p. 109 à 114) un article sur les vertus d’une politique de protection de l’environnement consistant à prendre une seule mesure : ne rien faire, se contenter de laisser des territoires sans aucune intervention de l’homme et laisser la nature remettre en place elle-même les équilibres.
Cette politique, qui me semble en fait la seule valable, va à contre-courant de bien des stratégies menées ces dernières décennies (quand on pense qu’on s’évertue encore à retirer les bois morts qui constituent un élément essentiel de la vie des forêts).
La nature n’a besoin que d’une chose : de l’espace et du temps !
Depuis 500 millions d’années la planète héberge une grande faune, en quelques millénaires nous avons presque tout détruit. Face à ce constat, les hommes peuvent-ils se prévaloir d’une quelconque compétence écologique ?
Contrairement à une tendance en vogue, même dans les milieux écologistes, l’homme ne doit pas être le jardinier de la planète, il ne doit pas prendre en charge sa santé, il doit juste ne pas intervenir.
C’est aussi une excellente leçon de modestie sur notre rôle et une façon de s’intégrer à la nature : nous en faisons partie, nous n’en sommes pas les maîtres ni même les gestionnaires. Cela suppose bien entendu de partager l’espace, d’être moins nombreux, de respecter le reste du vivant.
Cette politique, qui me semble en fait la seule valable, va à contre-courant de bien des stratégies menées ces dernières décennies (quand on pense qu’on s’évertue encore à retirer les bois morts qui constituent un élément essentiel de la vie des forêts).
La nature n’a besoin que d’une chose : de l’espace et du temps !
Depuis 500 millions d’années la planète héberge une grande faune, en quelques millénaires nous avons presque tout détruit. Face à ce constat, les hommes peuvent-ils se prévaloir d’une quelconque compétence écologique ?
Contrairement à une tendance en vogue, même dans les milieux écologistes, l’homme ne doit pas être le jardinier de la planète, il ne doit pas prendre en charge sa santé, il doit juste ne pas intervenir.
C’est aussi une excellente leçon de modestie sur notre rôle et une façon de s’intégrer à la nature : nous en faisons partie, nous n’en sommes pas les maîtres ni même les gestionnaires. Cela suppose bien entendu de partager l’espace, d’être moins nombreux, de respecter le reste du vivant.
Re: Les vertus du "non-agir"
Jeu 23 Avr - 14:42
Je suis entièrement d'accord et j'irais même plus loin. Notre propension à vouloir tout gérer et être le maître de tout et surtout de notre environnement nous a écarté du chemin de la raison. La terre comme tout le reste est un tout, un ensemble où chaque chose à sa place et contribue à maintenir un équilibre salvateur. Nos interventions pour tout maîtriser diriger et gérer font de nous le suprême prédateur qui induit également notre perte. La terre a vécu sans l'être humain puisque nous n'existons que depuis 5 millions et que notre bonne planète accuse quand même les 4.6 milliards d'années. Nous devrions réellement prendre conscience de notre pouvoir de nuisance et faire profil bas. Dramatiquement nous avons toujours la mémoire courte et comme à notre habitude sommes incapables de soustraire le meilleur de nos malheureuses expériences pour en tirer le substantiel bénéfice. Le coup de semonce actuel n'est que le prélude de ce qui nous attend dans un futur proche si nous persistons dans la direction que l'humanité a pris de fort longtemps.
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